Dix ratios d’analyse financière vous sont présentés dans le module de prospective afin de vous permettre de constater en temps réel de l’impact de vos modifications et décisions sur la santé et la solvabilité financière de votre Collectivité. Pour y avoir accès, il vous suffit de cliquer sur l’onglet « Ratios » dans le menu latéral de gauche.
La capture d’écran ci-dessous vous détaille une vue des ratios d’analyse financière.
Ces ratios sont téléchargeables en format image ou PDF en cliquant sur les 3 traits en haut à droite des graphiques. Les 10 ratios ici présents sont les suivants :
Ce graphique représente l’épargne brute de la Collectivité ainsi que l’évolution des recettes et des dépenses réelles de fonctionnement. Le montant d'épargne brute de la Collectivité est égal à la différence entre l'axe bleu et l'axe rouge (prendre en compte les retraitements). Si les dépenses réelles de fonctionnement progressent plus rapidement que les recettes réelles de fonctionnement, un effet de ciseau se crée ce qui a pour conséquence d'endommager l'épargne brute dégagée par la Collectivité et de dégrader sa situation financière.
Le taux d'épargne est le rapport entre l'épargne brute de la Collectivité et ses recettes réelles de fonctionnement. Le seuil d'alerte de 10% représente, si les dépenses réelles de fonctionnement de la Collectivité augmentent plus rapidement que les recettes, le premier seuil avant-coureur d'une dégradation financière de la Collectivité.
Le seuil limite représente le taux d'épargne minimum permettant de garantir une certaine solvabilité financière. Un taux en dessous de ce seuil laisse présager une situation financière "tendue" de la Collectivité.
Elle représente l'épargne que dégage une collectivité dans son fonctionnement le plus courant. Les charges financières relatives aux emprunts ne sont pas prises en compte dans ce ratio car l'objectif est de présenter l'excédent récurrent de recettes que dégage la Collectivité dans son fonctionnement administratif.
Elle représente le montant d'autofinancement réel de la collectivité sur un exercice. Celle-ci est composée de l'excédent de la section de fonctionnement (ou épargne brute) duquel a été retraité le montant des emprunts souscrits par la Collectivité sur l'exercice.
Ces graphiques circulaires, un pour les recettes et un pour les dépenses réelles de fonctionnement, présentent la structure de ces deux sections. Seule l’année du dernier Compte Administratif communiqué est pris en compte dans ce graphique.
Les dépenses de fonctionnement rigides sont composées des atténuations de produits, des dépenses de personnel et des charges financières. Elles sont considérées comme "rigides" car la Collectivité n'a que très peu de marges de manœuvre à court terme sur ces dépenses.
Le mode de financement détaille la manière dont sont financés les investissements de la Collectivités. La consommation du fonds de roulement présente l’excédent ou le déficit réalisé sur la section d’investissement. Si le montant est négatif, la Collectivité réalise un excédent sur cette section, si le montant est positif, elle réalise un déficit sur cette section.
L’autofinancement net correspond à l’épargne nette de la commune.
Les excédents de fonctionnement capitalisés correspondent aux reports des excédents de la section de fonctionnement qui ont été affectés au compte 1068.
Les autres recettes d’investissement correspondent au total des recettes d’investissement de la Collectivité hors emprunts et excédents de fonctionnement capitalisés.
Les dépenses d’équipement (ligne rouge) représentent les dépenses d’investissement de la Collectivité nette des remboursements du capital de la dette de l’exercice.
L’encours de dette représente le stock de dettes de la Collectivité sur son budget principal.
La capacité de désendettement (encours de dette / épargne brute) représente le nombre d'années que mettrait la Collectivité à rembourser sa dette si elle consacrait l'intégralité de son épargne brute à cet effet.
La durée de vie d'un équipement étant en moyenne entre 12 et 15 ans, une capacité de désendettement supérieure à ces seuils signifieraient que la Collectivité devrait emprunter à nouveau pour effectuer les travaux de réhabilitation nécessaires alors même qu'elle n'aurait pas fini de rembourser la dette déjà contractée pour cet équipement.